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De jolis bébés, bienvenu dans notre famille!!!!

« On commence d'abord par la technique la plus simple »

Publié le 27 Novembre 2015 par BioTexCom

http://www.ouest-france.fr/bretagne/brest-29200/commence-dabord-par-la-technique-la-plus-simple-3864796

En France, le nombre de grossesses réussies grâce à la procréation médicale assistée est moins bon que dans d'autres pays. « On essaie de l'améliorer », reconnaît le professeur Philippe Merviel, 54 ans, le nouveau chef du service de gynécologie-obstétrique au CHRU.

Spécialisé en procréation médicale assistée (PMA), il arrive du CHU d'Amiens où il a exercé une douzaine d'années (lire Ouest-France de vendredi 20 novembre). Le praticien a aussi fait partie du comité d'éthique de l'agence française de biomédecine créée en 2005, laquelle rend public, chaque année, un registre national des fécondations in vitro.

Dans les pays du Nord, au Danemark par exemple, les taux de grossesse in vitro sont le double de la France. « Mais quand on regarde plus précisément, on voit que la proportion de population touchée est deux à trois fois plus importante », met en garde Philippe Merviel. Traduction : les médecins danois prennent en traitement des couples qui ne sont pas vraiment infertiles. Les critères sont moins sélectifs. « Et, en France, la prise est charge est progressive. Nous commençons d'abord par la technique la plus simple avant de passer à plus compliquée, si la première n'a pas fonctionné. On ne fait pas directement des fécondations in vitro (Fiv) qui nécessitent une technique lourde. »

« L'âge de ses ovaires »

Parmi les autres facteurs qui influencent la procréation, il faut citer le tabac, l'alcool, ou la nutrition. À Amiens, Philippe Merviel avait mis en place un suivi trimestriel des résultats. Un dispositif qu'il compte mettre en place au CHRU de Brest. Il a permis d'améliorer les taux de grossesse. Jusqu'à 60 % pour des femmes ayant déjà un très bon pronostic.

Une autre donnée est à prendre en compte. L'âge a un impact important sur le taux de réussite. L'âge moyen d'une femme qui consulte en PMA est de 34,5 ans. Quand, dans d'autres pays, c'est 30 ans.

Les médecins sont de plus en plus sollicitées par des personnes en famille recomposée, qui ont déjà des enfants. Sauf qu'ils ont dépassé les 30 ans. L'horloge biologique tourne. « Le début de la baisse de la fertilité commence vers 30 ans et se poursuit à partir de 35-38 ans. Les grossesses tardives posent plus de problèmes, précise Marie-Thérèse Le Martelot, gynécologue dans le service. Il n'y a pas de remède miracle malgré les techniques. On a d'abord l'âge de ses ovaires ! »

La sécurité sociale ne prend en charge les traitements de PMA (quatre Fiv au maximum) que jusqu'à 43 ans. Pour une femme, un moyen de préserver sa fertilité serait peut-être de pouvoir congeler ses ovules, comme c'est désormais possible en cas de maladie. Mais si certains pays l'autorisent, ce n'est pas encore le cas en France.

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